Stéphane Bois, titulaire actuel
Admis au Conservatoire National de Région de Toulouse en 1991 dans la classe d’orgue de Michel Bouvard, Stéphane Bois remporte, en 1994, la médaille d’or à l’unanimité et avec les félicitations du jury. La même année, il réussit le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Jean Boyer et y obtient en 1997 son Certificat d’Etudes Supérieures d’orgues avec la mention très bien à l’unanimité du jury.
Organiste titulaire de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse jusqu’en 2004, Stéphane Bois est désormais titulaire du grand orgue Link de la cathédrale de Mirepoix. Il partage ses activités d’enseignement de l’orgue à Toulouse entre les classes de l’Institut de Musique Sacrée, du Conservatoire National de Région et du Centre d’Etudes Supérieures de Musique et de Danse. Vice-président chargé de la direction artistique de l’Association des Amis de l’orgue de Mirepoix, il œuvre pour la sauvegarde et la réhabilitation du Grand Orgue Link de la Cathédrale Saint Maurice en Ariège.
Il est invité à donner des récitals tant en soliste qu’en formation de chambre dans de nombreux Festivals internationaux en France et à l’étranger.
S’intéressant à la musique de son temps, Stéphane Bois a crée en 1998 à Toulouse Pour un vitrail imaginaire pour grand orgue ou plus récemment un concerto pour orgue et orchestre, deux œuvres du compositeur Jean-Luc Defontaine dont il est le dédicataire.
Soucieux d’une interprétation authentique et réfléchie s’appuyant sur la recherche musicologique, il a notamment réalisé une étude sur le Clavier Bien Tempéré de J.S. Bach publiée par la revue L’Orgue. (2001-II N° 254)
Il a également réalisé en 1998 un disque en soliste, Autour de la Fantaisie Romantique, consacré à des œuvres maîtresses de Boëly, Saint Saëns, Liszt et Brahms sur le grand orgue Gérard Bancells de l’Institut Catholique de Toulouse, édité sous le label Coriolan (COR 335 805), unanimement reconnu par la critique. Son dernier enregistrement discographique réalisé sur le Grand Orgue historique Link de la Cathédrale de Mirepoix vient de se voir décerner le « Coup de cœur » du Magazine de l’Orgue, la plus haute distinction discographique de la revue bruxelloise.
Lors du Festival International Toulouse les Orgues 2009, il crée sa transcription pour orgue du Final de la Quatrième symphonie de Johannes Brahms, prestation remarquée sous la plûme de Michel Roubinet (« transcrit et restitué par Stéphane Bois avec une ampleur et une acuité confondantes ».)
Organiste titulaire de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse jusqu’en 2004, Stéphane Bois est désormais titulaire du grand orgue Link de la cathédrale de Mirepoix. Il partage ses activités d’enseignement de l’orgue à Toulouse entre les classes de l’Institut de Musique Sacrée, du Conservatoire National de Région et du Centre d’Etudes Supérieures de Musique et de Danse. Vice-président chargé de la direction artistique de l’Association des Amis de l’orgue de Mirepoix, il œuvre pour la sauvegarde et la réhabilitation du Grand Orgue Link de la Cathédrale Saint Maurice en Ariège.
Il est invité à donner des récitals tant en soliste qu’en formation de chambre dans de nombreux Festivals internationaux en France et à l’étranger.
S’intéressant à la musique de son temps, Stéphane Bois a crée en 1998 à Toulouse Pour un vitrail imaginaire pour grand orgue ou plus récemment un concerto pour orgue et orchestre, deux œuvres du compositeur Jean-Luc Defontaine dont il est le dédicataire.
Soucieux d’une interprétation authentique et réfléchie s’appuyant sur la recherche musicologique, il a notamment réalisé une étude sur le Clavier Bien Tempéré de J.S. Bach publiée par la revue L’Orgue. (2001-II N° 254)
Il a également réalisé en 1998 un disque en soliste, Autour de la Fantaisie Romantique, consacré à des œuvres maîtresses de Boëly, Saint Saëns, Liszt et Brahms sur le grand orgue Gérard Bancells de l’Institut Catholique de Toulouse, édité sous le label Coriolan (COR 335 805), unanimement reconnu par la critique. Son dernier enregistrement discographique réalisé sur le Grand Orgue historique Link de la Cathédrale de Mirepoix vient de se voir décerner le « Coup de cœur » du Magazine de l’Orgue, la plus haute distinction discographique de la revue bruxelloise.
Lors du Festival International Toulouse les Orgues 2009, il crée sa transcription pour orgue du Final de la Quatrième symphonie de Johannes Brahms, prestation remarquée sous la plûme de Michel Roubinet (« transcrit et restitué par Stéphane Bois avec une ampleur et une acuité confondantes ».)
Avant l'orgue Link... (recherches et documents: Martine Rouche)
En 1738, Jean Bauzil, maître chirurgien, est organiste de la ville de Mirepoix. Son fils Pierre est également maître chirurgien et organiste.
Le huitième mai de l’année 1738 veu [vu] la permission de Mr labbé de la Richardiere vicaire general du diocèze de mets [Metz] accordée à Mr le curé de St Sulpice parroisse de mets [Metz], pour donner la benediction nuptiale non obstant le deffaut de deux proclamations des Bans, veu le consentement de Monsieur jean Bauzil maitre chieurgien [sic], et organiste de la ville de mirepoix père de Monsieur pierre Bauzil, veu le conget En forme du denommé pierre Bauzil maistre chieurgien en datte du 25 jour du mois de decembre de lannée 1737 avec le certificat de Mr Brayac officier dans le regiment de la marine qui ateste que pierre bauzil n'a pas contracté d'autre engagement, et qu'il est absolument libre veu la permission de Mr le curé de St Sulpice en date du 8 de may nous soussigné avons donné la benediction nuptiale a Monsieur pierre bauzil maistre chieurgien et organiste et a la demoiselle Barbe Destroges fille du feu Monsieur Destroges et de Marguerite Remi habitans de Mets, nous leur avons donné cette Benediction en presence des soussignés leurs amis et parens
Bauzil mari, Barbe Destroges epouse, Brayac officier au regiment de la marine, ami, vathensi, didier, jean baptiste donay, amis.
Donné à valliere les mets ce dixieme may de lannée 1738 françois curé de vallieres ainsi signé a l'original.
[…]
inscrit au registre de mirepoix le 6 septembre 1738.
Bauzil mari, Barbe Destroges epouse, Brayac officier au regiment de la marine, ami, vathensi, didier, jean baptiste donay, amis.
Donné à valliere les mets ce dixieme may de lannée 1738 françois curé de vallieres ainsi signé a l'original.
[…]
inscrit au registre de mirepoix le 6 septembre 1738.
Le Sieur jean Bauzil, organiste, agé Denviron soixante ans, est decedé, muni des trois sacrements ordinaires, Le 6e avril 1741, et a été inhumé Le 7e Dud[it] par monsieur Le Sacristain assisté du chapitre, et de Mrs M[aîtr]es Louis Bernard fraxines Diacre, jean françois Baillé Beneficier en foy de ce Le meme jour, et an que dessus
fraxines Baillé ptre Boyer ptre
Jean Bauzil est né le 13 mai 1681. Il appartient à une famille installée à Mirepoix depuis plus d’un siècle, selon les registres des B.M.S. Son acte de baptême dit :
fraxines Baillé ptre Boyer ptre
Jean Bauzil est né le 13 mai 1681. Il appartient à une famille installée à Mirepoix depuis plus d’un siècle, selon les registres des B.M.S. Son acte de baptême dit :
Le 13 may 1681 a Esté baptizé Jean Bauzil fils de Jean Et de Jeane lencou mariés, est né le jourdhuy a Esté parrain Jean Bauzil tailheur d’habits son oncle et marraine Jeane masset Sa tante lesquels ont signé avec le Sieur Jean ammiel marchand et le Sieur Jean pierre astre maistre tailleur tous de la pressante paroisse
Amiel Bausil masset astre
RAndrieu t[rinitaire] vicaire
Il est à noter que c’est un baptême dans une famille où le niveau d’éducation est élevé, puisque même la marraine signe. Dès l’apparition dans les registres du patronyme Bauzil, il est clair que la famille est proche des religieux Trinitaires : ce sont souvent des Trinitaires qui officient pour les sacrements dans cette famille, et de nombreux membres de la famille Bauzil sont enterrés chez les Trinitaires, qui avaient un cimetière attaché à leur couvent, au centre de Mirepoix.
Jean Bauzil, né et baptisé le 13 mai 1681, devient maître chirurgien et organiste, à Mirepoix, comme le deviendra son fils Pierre.
Amiel Bausil masset astre
RAndrieu t[rinitaire] vicaire
Il est à noter que c’est un baptême dans une famille où le niveau d’éducation est élevé, puisque même la marraine signe. Dès l’apparition dans les registres du patronyme Bauzil, il est clair que la famille est proche des religieux Trinitaires : ce sont souvent des Trinitaires qui officient pour les sacrements dans cette famille, et de nombreux membres de la famille Bauzil sont enterrés chez les Trinitaires, qui avaient un cimetière attaché à leur couvent, au centre de Mirepoix.
Jean Bauzil, né et baptisé le 13 mai 1681, devient maître chirurgien et organiste, à Mirepoix, comme le deviendra son fils Pierre.
1er mars 1745 : mariage de jean senesse tailheur dhabits, agé de 32 ans et elisabeth bausil 22 ans fille de fû [feu] jean bausil organiste et jeanne guitard.
Présent : pierre bausil frère de l'epouse [lui aussi, organiste]
Signatures : elisabet bausil Bauzil Clauzel
27 janvier 1761 : mariage de bernard Thimotee Sensas tailleur dhabits fils de feu jean sensas et Catherine salieres, natif du village de Sauveterre au diocèze de Lombès, et elisabeth bauzil fille de feu jean bauzil organiste et jeanne guitard, veuve de jean senesse, de la presente parroisse. (voir acte ci-dessous)
Le poste d’organiste de la cathédrale avait une forte valeur dans la paroisse, pour que « feu Jean Bauzil » soit mentionné « organiste » dans l’acte de mariage de sa fille, vingt ans après son décès, alors que son titre de « maître chirurgien » ne figure plus.
Présent : pierre bausil frère de l'epouse [lui aussi, organiste]
Signatures : elisabet bausil Bauzil Clauzel
27 janvier 1761 : mariage de bernard Thimotee Sensas tailleur dhabits fils de feu jean sensas et Catherine salieres, natif du village de Sauveterre au diocèze de Lombès, et elisabeth bauzil fille de feu jean bauzil organiste et jeanne guitard, veuve de jean senesse, de la presente parroisse. (voir acte ci-dessous)
Le poste d’organiste de la cathédrale avait une forte valeur dans la paroisse, pour que « feu Jean Bauzil » soit mentionné « organiste » dans l’acte de mariage de sa fille, vingt ans après son décès, alors que son titre de « maître chirurgien » ne figure plus.
8 août 1815 : naissance de Louis François Basile Cassé fils de Jacques Pascal Cassé 27 ans négociant et Jeanne Marie Rosalie Bauzil.
Témoins : sieurs François Cassé 65 ans marchand taneur et Raymond Rivel 55 ans organiste domicilié à Fanjeaux.
Raymon Rivel, 55 ans, témoin à Mirepoix de l’enregistrement de la naissance de Louis François Basile Cassé, est signalé comme « organiste, domicilié à Fanjeaux ». Toutefois, les Rivel et les Cassé sont des familles de tanneurs de Mirepoix apparentées de longue date, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Raymond Rivel revienne comme témoin de cet acte d’état-civil dans la famille Cassé. Même s’il est organiste à Fanjeaux, il a certainement commencé à jouer de l’orgue à Mirepoix, dans sa jeunesse …
Témoins : sieurs François Cassé 65 ans marchand taneur et Raymond Rivel 55 ans organiste domicilié à Fanjeaux.
Raymon Rivel, 55 ans, témoin à Mirepoix de l’enregistrement de la naissance de Louis François Basile Cassé, est signalé comme « organiste, domicilié à Fanjeaux ». Toutefois, les Rivel et les Cassé sont des familles de tanneurs de Mirepoix apparentées de longue date, il n’y a donc rien d’étonnant à ce que Raymond Rivel revienne comme témoin de cet acte d’état-civil dans la famille Cassé. Même s’il est organiste à Fanjeaux, il a certainement commencé à jouer de l’orgue à Mirepoix, dans sa jeunesse …